Le Caire dans l’objectif de Benjamino Facchinelli
Les entités bénéficiairesLes partenaires et leurs rôles
- Institut national d'histoire de l'art : organisateur
- InVisu : commissariat : Mercedes Volait
Les services BnF et leurs rôles
- service de la photographie : prêteur
Description
L’Italien Benjamino Facchinelli (1829 ?-1895) occupe une place à la fois discrète et singulière dans le riche paysage de la photographie cairote à la fin du XIXe siècle. Étape obligée du voyage d’Orient, riche d’élites locales brillantes et d’importantes communautés européennes, la capitale égyptienne connaît alors un âge d’or. Les grands travaux d’urbanisme ont métamorphosé la vieille cité islamique en une métropole moderne. Mais cette modernisation effrénée suscite par réaction un intérêt nouveau pour l’immense patrimoine architectural de la ville, menacé par les destructions, le manque d’entretien ou les restaurations maladroites. Si les grands ateliers photographiques (Sébah, Lekegian, Bonfils…), dans une production pléthorique mais souvent répétitive, proposent une vision pittoresque du Caire ancien, Facchinelli, arrivé en Égypte à la fin des années 1870, se spécialise dans la photographie de l’architecture patrimoniale, pour un public d’érudits locaux et d’amateurs européens.
À la manière de Marville ou d’Atget à Paris, il parcourt la cité et dresse un inventaire visuel de ses monuments religieux et civils, scrutant leurs particularités architecturales et décoratives, constatant sans fard leur état de conservation. Chemin faisant, son objectif saisit aussi, parfois volontairement, parfois fortuitement, la vie grouillante et multiforme des rues, ce qui contribue grandement à la séduction de ses photographies, par-delà leur intérêt documentaire. Si une grande partie de sa production, acquise par des orientalistes, était parvenue dans diverses collections privées et publiques d’Europe (notamment, en France, la collection de Max Karkégi, donnée en 2013 à la BnF), son nom même avait quasiment disparu. Depuis plusieurs années, l’unité mixte InVisu (CNRS-INHA), sous la direction de Mercedes Volait, s’emploie à restituer la figure et l’œuvre de ce photographe singulier. L’exposition organisée par l’INHA, en partenariat avec la BnF, qui y expose plus de 50 documents de divers départements, permet de découvrir la production de Facchinelli dans sa diversité, tout en la situant dans le contexte plus large de la représentation du Caire à la charnière de deux siècles.
À la manière de Marville ou d’Atget à Paris, il parcourt la cité et dresse un inventaire visuel de ses monuments religieux et civils, scrutant leurs particularités architecturales et décoratives, constatant sans fard leur état de conservation. Chemin faisant, son objectif saisit aussi, parfois volontairement, parfois fortuitement, la vie grouillante et multiforme des rues, ce qui contribue grandement à la séduction de ses photographies, par-delà leur intérêt documentaire. Si une grande partie de sa production, acquise par des orientalistes, était parvenue dans diverses collections privées et publiques d’Europe (notamment, en France, la collection de Max Karkégi, donnée en 2013 à la BnF), son nom même avait quasiment disparu. Depuis plusieurs années, l’unité mixte InVisu (CNRS-INHA), sous la direction de Mercedes Volait, s’emploie à restituer la figure et l’œuvre de ce photographe singulier. L’exposition organisée par l’INHA, en partenariat avec la BnF, qui y expose plus de 50 documents de divers départements, permet de découvrir la production de Facchinelli dans sa diversité, tout en la situant dans le contexte plus large de la représentation du Caire à la charnière de deux siècles.
Informations pratiques
INHA
Paris 2e
Galerie Colbert, 2, rue Vivienne ou 6, rue des Petits-Champs,
Du mardi au samedi de 14h30 à 19h30
Gratuit
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