Insular Manuscripts AD 650-850 : Networks of Knowledge

Les entités participant au financement
Les partenaires et leurs rôles
  • University of Leicester : pilote : Prof. Joanna Story, Principal Investigator / Dr Pragya Vohra, Network Facilitator
Les services BnF et leurs rôles
Les acteurs BnF et leurs rôles

Description

Le projet portant sur les manuscrits insulaires du Royaume-Uni établit un réseau international de recherche pour faire progresser la compréhension portant sur l'échange de connaissances dans l'Europe du début du Moyen-Age au travers l'analyse des dits manuscrits.

Entre l'an 650 et 850, les manuscrits fabriqués en Irlande et en Angleterre anglo-saxonne, ainsi que dans les monastères du continent fondés par des missionnaires anglais ou irlandais, utilisaient des styles de graphie et de décoration «insulaires», qui ont font la spécificité.

Environ 500 manuscrits insulaires ont survécu, dont 75% sont conservés dans des bibliothèques du continent européen (dont 40% en Allemagne, 10% en France), 22% en Irlande ou au Royaume-Uni, 3% en Russie ou aux États Unis. Parmi les bibliothèques européennes se trouvent des exemplaires écrits en Angleterre ou en Irlande et exportés peu de temps après leur fabrication, ainsi que des manuscrits qui ont été copiés sur le continent en style insulaire.

Certains manuscrits sont très connus et ont fait l'objet d'études détaillées, relevant souvent de trésors. Mais il n'existe pas d'étude synthétique ou détaillée transverse portant sur ce que ces manuscrits révèlent dans leur ensemble des réseaux de connaissances, des transferts de personnes, d'idées et de techniques dans l'Ouest post-romain. En tant que corpus d'ensemble, ces manuscrits révèlent l'apport profond et étendu des îles de Grande-Bretagne et d'Irlande à la culture médiévale européenne.

Ce projet vise à un changement d'échelle des connaissances sur les réseaux culturels en Europe médiévale en facilitant la recherche entre universitaires, conservateurs et spécialistes des humanités numériques. Il entend explorer l'apport de nouveaux outils de recherche (imprimés et numériques) pour valider les hypothèses des chercheurs, cartographier leurs données et changer les modalités d'étude du corpus. Il vise à élaborer un nouveau programme de recherche en réunissant des chercheurs de l'histoire du Moyen Age et des études manuscrites, avec des praticiens spécialisés en analyse de réseaux et des technologies numériques, ainsi que des conservateurs de collections. Le projet oeuvre en concertation avec le projet d'exposition de la British Library sur l'Angleterre anglo-saxonne (2018).

The Insular Manuscripts project establishes an international research network to advance understanding of knowledge exchange in early medieval Europe through analysis of Insular Manuscripts.

In the period between c. AD650 and c. AD850 manuscripts made in Ireland and Anglo-Saxon England, and in monasteries on the Continent founded by English or Irish missionaries, used ‘Insular’ styles of script, decoration, and methods of making that are distinctive and diagnostic.

There are about 500 extant Insular manuscripts, of which 75% are in libraries on the European continent (including 40% in Germany, 10% in France), a further 22% are in Ireland or the UK, and 3% are in Russia or the USA. Among those in European libraries are books that were written in England or Ireland and exported not long after they were made, as well as books that were copied on the Continent in Insular style.

Some individual books are very well known and have been studied in great detail, often as extraordinary treasures; but there is no synthetic or detailed analysis of what these books reveal en masse about networks of knowledge, movement of people, ideas and technology in the post-Roman West. As a group these manuscripts reveal the deep and extensive contribution of the islands of Britain and Ireland to medieval European culture.

This project enables a step-change in scholarship on cultural networks in medieval Europe by facilitating research with academics, curators, and digital specialists, exploring how new research tools (print and digital) can help us challenge assumptions, map our data, and change the way that investigate our material. It aims to develop a new research agenda by bringing together scholars of early medieval history and manuscript studies, with practitioners expert in network analysis and digital technologies, as well as collection curators. The project collaborates closely with a major forthcoming British Library exhibition on Anglo-Saxon England (2018).

Project Team

Advisory Board:
  • Professor Richard Gameson (Durham University)
  • Professor Norman Housley (University of Leicester)
  • Profesor Elaine Treharne (Stanford University, USA).

Documents disponibles