Fantastique ! : l'estampe visionnaire de Goya à Redon (à Bordeaux)
Les entités bénéficiaires- Valérie SUEUR (service de l'estampe moderne et contemporaine) : commissaire
Description
Cette présentation de certaines des plus belles planches de l’illustre institution parisienne à Bordeaux entre en résonance avec la collection du Musée, riche de quinze gravures de Goya (mort à Bordeaux en 1828), dont l’unique épreuve connue du Combat de taureaux (1825), de quatorze de Bresdin et de vingt-huit de Redon. Pour ce dernier, elle constituera aussi une introduction à l’exposition et au colloque prévus pour le centenaire de sa mort à la fin de l’année.
La vogue exceptionnelle que connut la gravure dans la première moitié du XIXe siècle accompagna un sentiment romantique du fantastique qui était perçu comme une manière de concevoir et de représenter le monde.Dans un XIXe siècle qui se voulait rationne let positiviste, des grands noms de l’estampe (Delacroix, Doré, Bresdin ou Redon), ou d’autres moins connus, abordèrent le genre, notamment pour illustrer une abondante littérature sur ce thème et pour lequel, par effet inverse, Baudelaire composa Une Gravure fantastique (1857) pour ses Fleurs du Mal.
Le parcours chronologique permettra d’apprécier l’évolution du genre, mais aussi ses constantes, voire ses poncifs.
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